Nous anti-gaspi met en rayons les invendus

15/01/2019

L'enseigne récupère auprès des industriels, des producteurs, des invendus qu'elle propose dans ses deux premiers magasins à des prix défiant toute concurrence.

Un article de Stanislas du Guery publié le 11 janvier sur LesEchos.fr

 

Que faire des invendus ? La jeune enseigne Nous anti- gaspi propose aux industriels, petits et grands, aux producteurs de légumes ou de produits de la mer, de les récupérer puis de les mettre en rayon dans ses deux premiers magasins ouverts il y a quelques mois en Ille-et-Vilaine, près de Rennes et de Saint-Malo. Les gammes sont composées de produits frais, viandes, poissons, légumes, épicerie. Sans oublier quelques références dédiées à l’hygiène. Nous anti-gaspi récupère chez ses fournisseurs des produits aux emballages non conformes, des légumes moches ou d’un calibre loin du standard, des yaourts à la date limite de consommation de seulement quelques jours, trop courte pour rejoindre les hypermarchés.

L’enseigne les achète à un prix faible qui permet malgré tout au producteur ou à l’industriel de générer une petite recette, généralement 30 % inférieure au tarif classique. Les produits de ce sourcing sont ensuite mis en rayon « à un montant 20 à 30 % plus bas que ceux pratiqués par les enseignes classiques », indique Charles Lottmann, le directeur général de la société Nous anti-gaspi, qui exploite le concept.

Un projet de levée de fonds

Le magasin rennais accueille 200 à 300 clients par jour. Pour développer la jeune enseigne associée au  groupe parisien Phenix, qui propose les invendus de la grande distribution aux associations caritatives, une levée de fonds d’un million d’euros est en préparation. Car l’objectif de Charles Lottmann est d’ouvrir à moyen terme « une vingtaine de magasins, en Bretagne, dans le centre de la France et dans les Pays de la Loire ».

Le modèle est calqué sur celui de la supérette de 200 m² de surface de vente. Les deux premières sont installées dans des zones commerciales de périphérie. Elles sont livrées en direct. Si le réseau s’étoffe, la société sera amenée à disposer de son propre centre de stockage et de logistique.

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