L’Intelligence Artificielle repousse les frontières du marketing digital

04/06/2019

La révolution du Big Data est en passe de transformer des secteurs entiers de l’économie. Inbox propose à ses clients des solutions ad hoc pour affronter ce nouvel âge du numérique, et cherche à développer leur périmètre de compétences en utilisant l’intelligence artificielle.

L’Homme et la machine, deux mots dont la juxtaposition a tendance à soulever les passions. Le débat autour de l’automatisation et de l’intelligence artificielle n’est que le dernier avatar de cette histoire vieille comme le monde : le progrès apporte un nouvel outil ou un nouvel usage, qui bouleverse les pratiques et ouvre un univers de possibles. Les réactions sont partagées entre les fantasmes les plus fous et les peurs les plus irrationnelles pendant un certain temps, puis il est adopté par une minorité, après quoi il devient la norme et on oublie  complètement qu’il fut un temps où il n’existait pas.

 

La révolution Big Data

Les réseaux sociaux et la généralisation de l’internet mobile ont généré d’énormes quantités de données, encore largement sous-exploitées. S’il existe des applications pour assister les responsables marketing dans la mise en place d’une stratégie data-driven, elles sont encore parfois limitées par le cloisonnement des silos d’information et la multiplicité des usages. Les entreprises doivent jongler avec une dizaine de modèles mathématiques fragiles, ce qui augmente mécaniquement le risque d’erreur. L’IA a justement été inventée pour faire face au Big Data et apprendre à utiliser efficacement ces gigantesques réservoirs de données.

 

Levée de fond et feuille de route

D-AIM, la plateforme-logicielle développée par Inbox, cherche à démocratiser l’usage de l’intelligence artificielle en marketing avec des outils intuitifs conçus par et pour les marketeurs. Cette solution est déjà capable de prendre en charge 75 % du travail réalisé normalement par une équipe marketing relationnel. D-FoxX, la solution de marketing et d’arbitrage One to One, propose une offre hyper-personnalisée au client final. La feuille de route d’Inbox sur les trois prochaines années est toute tracée : développer une solution ad hoc pour chaque secteur d’activité ciblé et lancer leur commercialisation à grande échelle.

 

Objectifs à l’horizon 2020

Deux pilotes sont proposés, un pour les télécoms et un pour le retail, avec pour objectif un début de commercialisation fin 2019. Pour les évolutions de la plateforme, une levée de fonds est programmée pour fin 2019. Un gros travail de R&D reste nécessaire, notamment pour intégrer de nouvelles fonctionnalités propres aux métiers de la banque et de l’assurance, mais aussi pour assurer le déploiement optimal du moteur d’intelligence artificielle.

 

Intelligence Artificielle et intelligence humaine

Cette technologie sera capable de générer des milliers de modèles mathématiques qui tiennent compte d’une multitude de facteurs directs (concernant le client ou l’entreprise) et indirects (événements d’actualité, météo, …). La solution est composée d’un socle commun et d’une partie propre à chaque domaine d’activité, développée à partir d’user cases et des besoins spécifiques de ses clients.

 

Vers une collaboration plus efficace entre l’homme et la machine

Les bénéfices de cette technologie sont immenses et multiples : les modèles mathématiques “apprenants” promettent plus d’efficience des investissements et des dépenses en marketing, une expérience client améliorée et des salariés qui peuvent se concentrer sur des tâches à haute valeur ajoutée. D’ici deux ans, D-FoxX devrait pouvoir prendre en charge le pricing de manière complètement autonome.

 

L’exemple des télécoms

Un opérateur téléphonique ayant choisi Inbox comme prestataire a vu son budget consacré à la lutte anti-churn divisé par 10 (en passant de 2,5 millions de dollars de produits distribués gratuitement à 250.000$ grâce au ciblage chirurgical) pour un résultat stable. Avant la mise en place d’une stratégie marketing data-driven, l’opérateur employait 6 salariés pour lancer 2 campagnes par jour. Avec l’aide d’Inbox, il est aujourd’hui capable de déployer 2000 campagnes par jour avec ½ équivalent temps plein, libérant les 5 autres employés pour travailler sur l’UX ou réaliser d’autres tâches à forte valeur ajoutée. Dans le secteur ultra-compétitif des télécoms, c’est un avantage certain.

 

Le futur sera data-driven ou ne sera pas

L’avenir appartient aux organisations qui sauront construire des relations à long terme avec leurs consommateurs. Pour cela, elles devront permettre à leurs équipes de se concentrer sur les tâches où l’intervention humaine est porteuse de valeur ajoutée, implémenter une stratégie data-driven en mettant en place une collaboration Homme-machine harmonieuse, et prendre le virage de la transformation digitale en développant leur plein potentiel.