Success Story Bouge ta Boîte

11/09/2019

Sofiouest vient d’investir dans Bouge ta Boîte, un réseau business destinée à booster l’entrepreneuriat féminin.  Il rassemble 190 cercles locaux, 460 sont prévus en 2022.

« En 2018, nous étions 80 « bougeuses » – c’est le nom de nos membres – nous sommes aujourd’hui 800 ! » s’enthousiasme Marie Eloy, fondatrice et présidente de Bouge ta Boîte. En trois ans, Marie Eloy a réussi à créer un réseau business féminin de recommandation dans une cinquantaine de villes de France. Il est constitué de cercles de travail d’entrepreneures, de dirigeantes de petites entreprises, une par secteur d’activité. Elles se retrouvent tous les quinze jours, par groupe de 10 à 20 personnes, pour générer ensemble du chiffre d’affaire sur leur territoire.  Architectes, juristes, productrice bio, directrice d’agence d’aide à la personne, ébénistes…les profils sont très variés et complémentaires. Bouge ta Boîte compte aujourd’hui 68 cercles.

La raison d’être de Bouge ta Boîte part d’un constat simple : on compte 38% de femmes créatrices d’entreprise mais seulement 20% de ces entrepreneures vivent correctement de leur activité. Qui plus est, elles ne bénéficient pas de réseaux structurés pour booster leurs initiatives. « Ma mission de vie, explique Marie Eloy, c’est d’avoir un impact positif sur l’entrepreneuriat féminin en fédérant les femmes qui ont envie de « bouger » leur boite, leurs territoires et les lignes de l’économie. »

Pour réaliser cette mission, Bouge ta Boîte est, elle-même une entreprise. Chaque bougeuse paie une cotisation annuelle de 490 euros, un montant cohérent avec la cible, validé déjà dans 39 cercles. Bouge ta boîte apporte le réseau mais aussi des formations, de la logistique, de la visibilité. Son marché est celui du million de dirigeantes de TPE en France (source INSEE) dont 55% n’appartiennent à aucun réseau.

« En 9 mois, j’ai doublé mon chiffre d’affaires », témoigne Marie, une photographe à Lyon. Pour Manon, agent d’assurance à Troyes, Bouge ta Boîte contribue à 20% de son activité. L’impact économique est évalué à + 670€ de CA mensuel par bougeuse.

« Ce qui manque aux femmes, ce n’est pas la confiance en soi, constate Marie Eloy, mais l’absence de rôle modèle à qui s’identifier. En créant un réseau féminin, où l’argent, prospecter, faire du business ne sont pas tabou, chacune s’identifie les unes aux autres. Elles ont envie de se booster. Et de booster leur territoire. »

Les bougeuses adoptent de nouveaux codes, s’inspirent de modèles de réussites et prennent leur place dans l’économie. L’impact va au-delà de la cause des femmes en favorisant l’ancrage économique local et montrant que plus de diversité crée de la richesse pour tous.

La presse, notamment régionale, salue les initiatives et la dynamique est soutenue. « Nous avons eu 130 demandes d’ouvertures de cercles dans d’autres villes de France, nous prévoyons 190 cercles en 2020, 310 en 2021 et 461 en 2022. »